Emonalis
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Charmant ce Pensionnat, très charmant ! Et si on allait voir de plus près ? - NON ! SURTOUT PAS ! Reculez ! RECULEZ J'AI DIT !!
 
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 Sous la poussière des livres

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June Wein
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June Wein


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MessageSujet: Sous la poussière des livres   Sous la poussière des livres EmptyDim 26 Déc - 1:33

Sous la poussière des livres Library_by_Max0083

Gott ist ein Popstar..Und die show geht los !

Du métal. Encore du métal. La batterie rythmant ses pas, les paroles dictant son humeur massacrante. Les rires des élèves qui venaient de sortir de cours s'éteignaient à son passage, pour reprendre par chuchotements après. Le casque visé au crâne, la chemise de l'uniforme portée même si elle n'allait jamais en cours, le jean noir, les baskets. Les souliers vernis, la petite jupette, les chaussettes hautes..on aurait pu croire qu'elle n'était pas du pensionnat.

Gott ist ein Popstar..Bis der vorhang fällt..

Une aura menaçante émanait de la louve. Ou elle allait ? Nul part. Marcher pour se défouler. Elle n'avait jamais réellement été dans les couloirs d'Emonalis le jour. C'était une étrangère, une intruse aux yeux de tous. C'est pour cela que June avait décidé de sortir. Ça l'énervait d'être montrée du doigt, mais elle en tirait à la fois une espèce de satisfaction. Après tout, rien n'avait réellement changé : on s'écarte toujours de son chemin. Pourtant eux aussi étaient différents. Ça doit être dans les gênes. Elle esquissa un sourire à cette idée, ce qui fit fuir plusieurs personnes.

Drum führe uns jetzt in versuchung..

Une porte en bois massif avait apparu soudainement devant June. S'arrêtant net, elle observa l'immense porte sculptée, haute de bien trois mètres. Elle pu lire sur une flèche de bois à côté "Bibliothèque". Elle mis sa musique en pause, marquant un temps. Dévorer les livres, les finir en une journée, attendre la suite avec impatience..ça lui semblait si loin. Les mangas, les pavés, les BDs, les séries, les magazines, les livres trouvés chez les grands parents, livres qui sentaient "le vieux". Elle adorait y fourrer son nez et rester des heures à respirer cette douce odeur. Noel, la période ou elle et sa jumelle s'enfermaient à bouquiner des jours durant, leurs anniversaire ou les paquets rectangulaires qui s'entassaient ne laissaient aucuns doutes quand à leurs contenance.

Ellie y allait souvent. Elle me partageait ce qu'elle empruntait, maman était tellement radine qu'on avait le droit qu'à un abonnement pour deux. Ça date ma dernière visite dans une bibli'..

Désormais totalement calme, June poussa lentement la porte. Le bruit sembla résonner une éternité dans l'endroit poussiéreux. Un "chut" rageur lui fit office de bienvenue. Remettant sa musique, June admira l'endroit quasi irréel dans lequel elle se trouvait. Les quelques fenêtres qui procuraient une lumière jaunâtre, presque grossières d'être là, faisaient des rayons timides à travers la bibliothèque, reflétant de véritables nuages de poussière. Les étagères elles aussi en bois massif semblaient être des être vivants à part entière : les craquements constants des rayons sous le poids qu'elle imaginait colossal des livres, la poussière chassée par le vent que faisait les passants mais surtout leur taille. June commençait à avoir mal à la nuque à force de lever la tête pour entr'apercevoir leurs sommets.

Le nez en l'air, elle butta contre une table, lâchant un juron. Un "chut" vociférant lui fit définitivement comprendre de ne faire aucun bruit. Dirigeant son regard vers le bruit, elle aperçu une espèce de..momie la foudroyer du regard. A mieux regarder, ça devait finalement n'être qu'une vieille femme, la bibliothécaire. Levant les yeux au ciel elle s'assit négligemment sur le banc d'une des table. Le bruit résonna, et au ralentit, June vit la vieille femme tourner la tête et lui asséner un "chut" final. La jeune fille le lui rendit puis se leva, décidée à sortir de l'endroit avant que l'on envoie les dobermans. Ce qu'elle ne vit pas, ce fut que la bibliothécaire appuya sur un bouton intégré à son bureau.

Et merde, me suis paumée. J'ai pas croisé cette toile d'araignée en venant.

June soupira et continua d'essayer de trouver la sortie de ce labyrinthe de livres. Elle n'avait pas mis la musique forte, c'était le silence de la bibliothèque qui absorbait tout bruit. La batterie, les guitares, la basse et même la voix étaient distinctement entendus, presque résonnés. Tournant à une allée, elle se trouva nez à nez avec un..robot. Marquant une pause, elle regarda l'espèce de reproduction de R2D2, hésitant entre éclater de rire en le voyant s'approcher d'elle ses deux pinces tendues, ou prendre au sérieux le message écrit sur son espèce de tête."MUSIQUE INTERDITE. MUSIQUE INTERDITE". Plus que quelques mètres entre lui et l'adolescente. Elle pencha la tête sur le côté et haussa d'un ton la musique, un regard de défi.

Links rechts gradeaus ! Du bist im Labyrinth ! Quelle ironie, elle tombe au bon mome-

"-PUTAIN REND-MOI ÇA DUCON !

June arracha des pinces robotiques son casque. Par chance il n'était pas abîmé. Par malheur, le robot réagi au quart de tour. "PHASE DEUX : CHANGEMENT DE FORME". La louve ouvrit grand les yeux. En quelques secondes le simple robot se transforma en un espèce de Terminator. Jambes, bras finis par des pinces, mais toujours la tête d'R2D2. "COOPERER. MUSIQUE INTERDITE. MUSIQUE INTERDITE".

J'aurais préféré les dobermans.

Comprenant que s'il elle ne le laissait pas faire elle allait devoir affronter Robocop, elle..traça. A travers les rayons, la jeune fille courru de toute sa vitesse jusqu'à ce que le robot ménager ne se fasse plus entendre. S'arrêtant finalement devant un rayon encore inconnu, elle s'y adossa, faisant tomber au passage quelques livres des rayonnages. Elle n'était pas essoufflée, juste un peu déboussolée. Tournant la tête sur le côté, elle regarda l'inconnue qu'elle avait devinée au bruit des pages qui se tournent.
Un sourire du genre "Une seule question bidon et t'es morte" pour engager la conversation se fit voir sur les levres de June.

-Excuse je t'ai pas vue. C'est l'espèce de robot, il a commencé à..ouais, bref."

N'attendant même pas de réponse, elle s'assit nonchalamment sur un banc, mettant son casque autour du cou.


Dernière édition par June Wein le Mar 28 Déc - 12:29, édité 1 fois
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Luane Raijil

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MessageSujet: Re: Sous la poussière des livres   Sous la poussière des livres EmptyLun 27 Déc - 15:58

Luane reposa le livre. Son contenu était tout à fait banal, voire stupide. Indigne de son intérêt. La pensée que jamais elle ne réussirait à trouver son bonheur dans cette immense bibliothèque l’effleura soudainement, et elle la repoussa, non sans une pointe d’agacement. Elle tira un nouveau livre de l’étagère et scruta la couverture de ses grands yeux marrons (ils étaient d’un bleu abyssal, d’ordinaire, mais elle avait décrété que cela mettrait plus en valeur le carré Hermès qu’elle arborait ce jour-ci). Alors qu’elle étudiait la couverture, le visage de la robotine exprima soudain un dégoût non dissimulé. Elle était de couleur rose, et une jeune fille en robe violette, les bras surchargés de sacs en carton, frappés de marques imaginaires, était dessinée au centre. Au dessus, s’étalait le titre en police fantaisie : La mode, mode d’emploi -pour les filles !-. Elle jeta le bouquin ridicule par-dessus son épaule, et se remit à arpenter le rayonnage. Elle tira de la bibliothèque un livre qui avait l’air autrement plus sérieux. L’irrégulière (édition limitée. INCLUS : les patrons de Gabrielle Bonheur « Coco » Chanel). Luane, en tant que fervente admiratrice de la créatrice, se mit à feuilleter le livre avec un petit sourire ; il avait l’air intéressant. Elle arracha au passage les pages qui l’intéressaient, notamment celles comportant des patrons, et les fourra dans son sac Vuitton, où s’empilaient déjà d’autres feuilles.

Le livre était intéressant mais… ce n’était toujours pas ce qu’elle recherchait. Une pensée sournoise vint se faufiler dans son esprit. Pourtant tu sais bien qu’il est là. Et tu sais encore mieux que ce n’est pas ici que tu le trouveras. Elle fronça les sourcils, et secoua sa tête pour en chasser l’idée. Elle continua de feuilleter le livre ; ses yeux artificiels lui permettaient de lire les pages en un éclair.

Soudain, une tornade brune débarqua dans le rayonnage jusqu’alors parfaitement calme. Elle s’adossa à un rayonnage en soufflant comme un bœuf, l’air exténuée et légèrement paniquée. Luane contempla la jeune fille qui reprenait difficilement son souffle. Lorsque cette dernière s’aperçut qu’on l’observait, elle lança un regard noir à Luane, qui ne détourna pas ses yeux.

« Excuse je t’ai pas vue. C’est l’espèce de robot, il a commencé à… ouais, bref. »

Elle partit s’asseoir sur le banc qui se trouvait dans le dos de la robotine, l‘air pas vraiment décidée à engager la conversation. Luane la suivit du regard. Elle lui faisait vaguement penser à un mannequin qui était venu à l’atelier, il y avait de cela environ un an. Grande, brune, pas trop mal foutue, l’air nonchalant, c’était même son portrait craché. Apparemment, elle venait de se faire courser. Luane esquissa un demi-sourire.

« Il ne viennent pas par ici. Moi aussi, je me suis faite courser, comme je… » Elle arracha une nouvelle page en lui lançant un regard entendu. Luane n’était pas vraiment du genre à vouloir faire ami-ami avec les inconnus, mais elle n’avait pas gardé une impression désagréable du mannequin, alors forcément, cette fille ne lui déplaisait pas. Elle haussa les épaules, et reposa le livre dans la bibliothèque, se remettant à la recherche de ce fichu bouquin. Elle jeta un dernier coup d’œil à la jeune fille, et se rémora soudain qu’elle avait une réputation de « mauvaise fille ». Ah oui, après tout, ce n’était étonnant, d’abord elle séchait les cours plus souvent que la moyenne (la pensée qu’elle-même aurait actuellement dû se trouver en cours de mathématiques ne la caressa même pas), semblait rejeter toute forme d’autorité… Ce n’était pas une sainte. Luane se dit qu’elle devait bien connaître l’école, elle était arrivée ici bien avant elle, après tout. Oh, voilà qui était plutôt intéressant. Elle fit volte-face. La brunette n’avait pas bougé, elle état toujours affalée sur le banc, son casque résolument vissé sur ses oreilles.

« Dis-moi, tu ne connaîtrais pas un moyen d’accéder à la réserve ?"
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MessageSujet: Re: Sous la poussière des livres   Sous la poussière des livres EmptyLun 27 Déc - 21:12

"-Il ne viennent pas par ici. Moi aussi, je me suis faite courser, comme je..

C'est..cool. J'ai vraiment l'air a vouloir taper la discu la ?

June remit son casque pour bien montrer qu'elle n'était pas venue écouter la vie des autres. Haussant un sourcil en entendant le déchirement de feuilles, elle pu rapidement se faire une idée de la personne qui lui avait adressé la parole. Un sac de marque, comme ceux de sa mère. "Tous ne peuvent pas s'acheter ce que j'ai tu sais June. 'faut bosser dans la vie ma fille, bouge toi un peu". Levant les yeux au ciel, elle remarqua que celle qu'elle renomma " la friquée" ne tenait pas en place : remettant une mèche en place, rehaussant un des nombreux carrés de tissus de ses hanches, prenant et reposant sans cesse des livres tous plus poussiéreux les uns que les autres, sans oublier les regards furtifs indiscrètement lancés dans sa direction. L'avantage d'avoir le loup en animal totem est d'avoir un grand champ de vision pour observer les gens même le dos tourné. En tout cas, cette fille ne lui semblait pas naturelle. Un regard franc mais aussi irréel, des gestes parfaits, une chevelure sans aucuns noeuds. Hyper active surtout, depuis qu'elle lui avait parlé elle ne s'était pas arrêter de bouger. Travaille-t-elle ici ? Non, un nouveau déchirement de pages le lui prouva.

Elle me fait penser a ce mec la..ceux qu'on appel les "Résineux". Elle n'a pas l'air d'avoir autant de prétention..du moment qu'elle arrête d'agiter son sac de marque et le reste sous le nez de tout le monde. 

-Dis-moi, tu ne connaitrais pas un moyen d'accéder a la réserve ?

Dans un volte face parfait, la Résineuse avait debité sa phrase d'un trait, sans hésitation, comme si elle avait décidé de dire ça de longue date. Elle n'avait pas peur des remarques et des moqueries. Habillée comme pour un défilé de mode imaginaire, semblait être maquillée, on ne pouvait rien lui reprocher, se moquer de rien dans son allure d'une beauté froide et arrogante. En observant bien, elle vit les yeux qu'elle-meme avait il n'y a pas si longtemps, des yeux de camée. Étrange. Tournant enfin la tête, levant un pavillon de son casque avec désinvolture et fit semblant de la voir pour la deuxième fois.

Y'a marqué guide sur mon front ? Qu'est-ce que j'en ai a foutre de ta réser..

Un magnifique vrai-faux sourire sur son visage apparu comme par magie. Une réserve ? Avec des objets confisqués par le robot-ménager ? Excellente idée. Tâtant la poche de son jean, la jeune fille se dit qu'y trouver un paquet de cigarettes ne serait pas une mauvaise idée. S'apprêtant a se lever, elle constata que si elle n'arrivait même pas a trouver la sortie elle aurait du mal a trouver une quelconque réserve. Levant son nez a la retroussette, elle repéra son odeur laissée sur la table contre laquelle elle s'était cognée. La bibliothécaire doit surement savoir et leur indiquer ou est la réserve, enfin, en espérant ne pas récolter un "chut" méprisant. Remettant son casque autour du cou pour ne pas se faire agresser par le robot de deux tonnes, elle se leva en faisant un geste a la robotine. 

-J'ai jamais mis le pied ici. La bibliothécaire doit le savoir et si elle veut pas qu'on y aille, au pire, on force l'entrée. 

Se dirigeant d'un pas cette fois sûr entre les rayons, arrêtant sa musique a l'approche du robot, June se demanda ce qu'elle ne ferait pas pour fumer. Que cette fille ne s'imagine pas qu'elle est la pour faire la visite a tous. Elle etait sortie de sa chambre pour se defouler, etait tombee par hasard ici, s'etait perdue et maintenant allait chercher un paquet de cigarettes dans une reserve qui prometait d'etre humide, froide et toujours remplie de livres. Arrivant a la hauteur de ce qui faisait office de bibliothécaire, la louve fit un geste a la "friquée" de s'ammener puis se tourna vers la bibliothécaire avec un sourire qui se voulait le plus hypocrite possible. Quite a se récolter un "chut", autant énerver le plus possible de personnel du penssionnat qu'elle méprisait plus que tout. 

-Elle est ou la réserve ? On a  des bouquins a chercher. Des vieux. Ils sont pas en expo dans la bibli en tout cas.

Les deux mains sur le comptoir de la bibliothécaire, le casque au cou et le mépris qui se sent a dix kilomètres, June regarda en coin la résineuse pendant que la vieille pie déblatère un sermon sur son attitude et du dérangement causé a elle seule.

-De toute manière mademoiselle, la réserve contient les archives du noble penssionnat qu'est celui d'Emonalis. Sachez qu'il est donc constamment fermé a clef, certaines d'entre elles étant extraordinairement anciennes. Et ce n'est pas quelqu'un comme vous qui..
-La clef qui ferme la réserve c'est celle que vous tripottez depuis toute a l'heure sur votre bureau c'est ça ?
-Vo..Voyons..


June avait suivit le regard de la bibliothécaire : allant de sa main a elle, plissant les yeux quand elle dévisageait la résineuse, cherchant du regard le robot ménager pour finalement constamment finir vers un point fixe. La louve ricana, se retourna et regarda dans la meme direction. Laissant là la robotine, elle se dirigea derrière les rayonnages. Poussant un lourd rideau rouge, aussi poussiéreux qu'ancien, une petite porte se fit voir. Vérifiant si la responsable la regardait toujours, elle indiqua discrètement a son "acolyte" de venir la rejoindre. Tournant la poignée dans tout les sens, la triturant, tirant, poussant dessus, puis s'en prenant a la porte, elle ne récolta que des grincements et la visite du robot venu ranger quelques livres. S'adossant a la petite porte, l'air de rien, elle attendi qu'il parte pour continuer d'essayer de forcer la porte.

-Au fait machin..Pourquoi tu veux y aller ? Récupérer un truc que le robot t'as pris ? Ou pour "les aarchiiives inestimaaaables de ce nooble pensssssssionnat" ?"
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MessageSujet: Re: Sous la poussière des livres   Sous la poussière des livres EmptyLun 27 Déc - 22:43

La jeune fille brune s’évertuait à tenter de forcer la porte, mais ne récoltait au passage que quelques grincements et des petits nuages de poussière se soulevant entre les lattes de bois. La réserve était apparemment totalement proscrite aux élèves, et Luane appréciait plus ou moins que la brunette lui vienne en aide, même si il lui apparaissait clairement qu’elle avait une autre idée derrière la tête. Après tout, tant qu’elle pouvait accéder à la pièce poussiéreuse, cela lui était bien égal. Mais si elle continuait ce tapage, il ne faisait nul doute qu’elles se feraient remarquer avant d’être arrivées à leur but. La jeune fille jeta un regard circonspect au robot ménager qui s’était figé dans leur direction, et, l’air de rien, s’adossa à la porte, en continuant de fixer l’horrible boîte de conserve ambulante.

« Au fait machin… Pourquoi tu veux y aller ? Récupérer un truc que le robot t’as pris ? Ou pour « les archives inestimaaaables de ce nooble pensssssionnat » ? »

Machin. Elle me prend de haut. Je n’aime pas ça du tout. Mais j’ai encore besoin de son aide. Il faut que je la joue un peu fine, jusqu’à ce qu’on puisse entrer là-dedans, au moins. Mais je n’aime pas ça.

Elle lui lança son regard spécial « tu-pourrais-pas-comprendre », mais la jeune fille avait du cran (elle n’avait pas manqué de le remarquer auparavant) et soutint le marron glacé de ses yeux sans ciller. Si la brunette ne s’en était pas pris à son égo surdimensionné, elle aurait sans doute pu l’apprécier.

« Juste pour un livre. Et toi, dans l’improbable optique que tu aies la volonté de te cultiver, je me demande ce que tu vas y chercher... » fit Luane en remuant la tête.

Un léger vrombissement flotta jusqu’à leurs oreilles, ne laissant pas aux jeunes filles l’occasion de s’engager dans une joute verbale (et elle se doutait que cela risquait de dépasser les mots si elle se risquait à la titiller davantage). Luane ne lui laissa pas le temps de continuer à s’acharner contre le malheureux panneau en bois, mais la jeune fille ne semblait de toute manière pas décidée à réitérer l’expérience. Sans doute avait-elle également deviné que le vacarme provoqué par l’enfoncement de la porte attirerait le robot, et mettrait fin à leurs ambitions. Luane s’accroupit tout près de la serrure, et tira de son sac ce qui ressemblait à un portefeuille brun. Elle l’ouvrit et il se déplia en une dizaine de petits compartiments, dans lesquels s’alignaient des instruments pointus, argentés ou dorés. Des bouts de tissu dépassaient également de part et d’autre.

Son œil réussissait à percevoir l’intérieur de la serrure. Celle-ci contrastait de manière saisissante avec le bois vermoulu de la porte. Les lignes de la poignée étaient épurées, la partie centrale et les pennes était intégrées dans un carénage dont les finitions était dans une peinture brillante à l’aspect très résistant. La serrure en elle-même était dotée d’un pare-effraction, qui devait sans doute bloquer le système en cas de tentative d’effraction.

4 pènes latéraux à crochet qui basculent dans le sens opposé. Ce n’est pas avec la technique à base d’épingle vieille comme le monde qu’on parviendra à rentrer. Mais si je neutralise ce système, la porte devrait bêtement pivoter sur ses gonds, en forçant un peu. Je pense qu’elle devrait être capable de faire ça, pensa la robotine en jetant un coup d’œil à la jeune fille qui était toujours debout.

Elle tira une épingle de son attirail, et la glissa tout doucement à l’intérieur de la serrure, sans forcer jusqu’au point où les pènes auraient dû basculer pour bloquer la porte. Elle vint toucher l’un des crochets, et le fit basculer avec délicatesse vers l’avant, avant de le retourner sur le côté. Il céda dans un craquement imperceptible. Et d’un. Ellee réitéra l’expérience avec les trois autres pènes, et il y eut un léger déclic. La robotine se releva en repliant son équipement, et le fourra dans son sac.

« Si tu veux te rendre utile, essaye de forcer sur cette porte. Ca devrait s'ouvrir facilement, maintenant. »




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MessageSujet: Re: Sous la poussière des livres   Sous la poussière des livres EmptyMar 28 Déc - 0:01

« -Juste pour un livre. Et toi, dans l’improbable optique que tu aies la volonté de te cultiver, je me demande ce que tu vas y chercher... 

June pencha sa tete sur le coté un sourire mauvais, prête a descendre la résineuse en quelques phrases lorsque d'un meme mouvement elles tournèrent la tete vers un bruit soudain. Un espèce de vombrissement aux oreilles de tous, mais pour la louve ce fut surtout des ultrasons en masse. Baissant la tete a cause de la douleur provoquée, elle ne ré-esseya pas d'enfoncer la porte. Le robot ménager se faisait entendre par ses bruits mécaniques aux alentours. Si elles continuent de faire leur raffut, June pouvait dire au revoir a ses cigarettes. Relevant la tete, masquant sa douleur auditive, elle vit celle qu'elle renomma encore une fois comme la "putain de friquée" ridiculement accroupie a farfouiller dans son sac a main. 

Putain, elle sert vraiment a rien cette fille. T'avais qu'à te démerder pour trouver la réserve hein ! Si c'était pas pour des cloppes, je te jure que tu serais déjà en train de pleurer dans un coin. Elle fait quoi la ? Je rêve ou elle cherche quelque chose dans.. Une trousse de couture ? De la couture. C'te friquée fait donc la couture a mémé. Trop mignon. Ça doit être tellement minable qu'elle s'habille avec de la marque. Ils sont tous comme ça ? Des pantins arrogants, qui prennent les gens de haut ? Ils ne sont pas intéressants. Pas moyen de parler, d'échanger sans constamment se faire juger. Je pose une question et j'ai me droit a un regard hautain ? Franchement. Mais allez vous pavaner ailleurs qu'ici ! Qu'est-ce que vous venez foutre dans ce lieu paumé ? Arrêtez de faire les fiers. Pitoyables. 

La jeune résineuse ignorait a quel point celle qui l'accompagnait était énervée. Normal, elle le cachait, mais si jamais elle décidait de montrer les crocs, il aurait mieux fallut pour la robotine de l'avoir su. Cette dernière était trop occupée a observer l'intérieur de la serrure. Après quelques minutes dans cette position, la masse de cheveux blonds bougea pour rapidement prendre une épingle. La mettant dans la serrure, la main sûre, elle bidouilla comme ça une dizaine de minutes. June pendant ce temps sentait sa frustration revenir dix fois plus forte. Elle ne savait pas pourquoi, mais se transformer la délivrai, le bonheur ressentit a ce moment la était inimaginable pour les autres. Ajouté a cela le fait du manque de nicotine, et l'arrogance de la résineuse, la louve en quelques secondes fut énervée a son maximum. Il n'en fallait pas plus pour que son humeur calme se transforme en colère monstrueuse. Mais fidèle a elle-même rien ne le laissait transparaitre, et lorsque la robotine se leva ne voyant pas tout ce tumulte elle se cru autorisée a lâcher une phrase aussi arrogante que dédaigneuse. 

-Si tu veux te rendre utile, essaye de forcer sur cette porte. Ca devrait s'ouvrir facilement, maintenant. 

S'adossant a un rayonnage, June souffla du nez. En remettant son casque, sa musique métalleuse, un pied contre les rayons, les bras croisés il était clair qu'elle n'avait pas l'intention de faire quoi que ce soit. 

-T'sais, les gens qui me gonflent, j'ai plus envie de les démolir qu'autre chose. Alors toi, tes yeux de biche, tes paroles de bourges, et ta façon de me voir de haut, bizarrement ça me donne pas envie de t'aider. Même a la base si j'y suis allée avec toi c'était pour trouver un paquet de cloppes confisquées pas pour jouer la guide. Tu me fais penser a Antigone : la manière dont tu me parles, c'est comme un appel au meurtre. Veux-tu donc tant mourir Antigone ? Ah merde, j'oubliais que ma putain de culture peut pas égaler celle de son altesse. J'suis désolée. Tiens, j'vais me barrer d'ici pour soulager ta  vue. J'ai même pas envie de jouer Créon et d'être "compatissante". Enfin si, j'le suis finalement, normalement je parle pas je tape quand c'est comme ça. Son altesse a reçu une faveur, son altesse va se démerder. 

June regarda une dernière fois de haut en bas celle qu'elle considérait comme totalement inutile, puis partit d'un pas résolu vers la sortie. Même si elle ne la trouvait que dans une demie heure voir plus, même si elle se refait courser par le robot ménager, elle n'avait pas a supporter "une putain de merde de friquée". Faisant un vague signe d'au revoir a la résineuse, elle disparu entre les rayonnages. 

Je suis surtout capable de te laisser en plan. Que tu te fasse mettre en pièces détachées par le robot ou que tu trouve ton putain de livre, j'en ai plus rien a foutre. Tiens avant que je parte, je vais essayer de me trouver Antigone. Merci Ellie de me l'avoir offert.


Dernière édition par June Wein le Dim 2 Jan - 20:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sous la poussière des livres   Sous la poussière des livres EmptyMar 28 Déc - 11:22

La poussière flottait en ce haut lieu d'Emonalis depuis bien des promotions. Les quelques rayons du soleil printanier passaient à travers un volet en bois déchiqueté par les ages. Le soleil fait mal au livre. Tout, dans la réserve, était vieux. Des livres usagés et rapiécés en passant par les étagères croulantes sous la masse des ouvrages et rongée par les mites et surtout, la pièce elle même n'était plus toute jeune. Les mur avaient bien besoin d'un bon coup de tapisserie et le sol en parquet était parsemé de trous. Une famille d'araignée avait élu domicile au plafond, lui même couvert de toiles de ces petites bêtes. L'illustre sage du lieu n'était autre que le somptueux lustre en cristal et en or qui trônait au centre du dédale d'étagères. La réserve semblait vivante parfois. Des soufflement retentissaient de temps à autre, les armoires grinçaient, des livres tombaient, aussi la bibliothécaire ne s'aventurait que rarement dans cet endroit qu'elle considérait comme hanté. Tout une partie de la réservé était destinée aux objets confisqués par le robot ménager, par la concierge ou par quelconque adulte du pensionnat. Aux côté des boules puantes et autres farces et attrapes siégeait des objets plus nocifs comme des poignards ensanglantés, ou des instruments de tortures dont on ne parlait qu'à voix basse. Les bruits étaient plus fort à cet endroit pour la bonne et simple raison qu'une bonne partie des objets confisqué étaient vivants, ou du moins, bougeait. Il y avait ainsi un livre mordeur, une plante ensorcelée pour étrangler ceux qui la touchaient et autres cure-dents qui piquaient les gens autour d'eux. Une colonie d'insectes téléguidés s'étaient installés dans une coupe en argent sur laquelle un visage était gravé. Le visage semblait sourire ou cligner des yeux. Un mur entier était tapissé de ces objets hétéroclites et divers.

Des chuchotement pressés forcèrent le garçon à ouvrir les yeux. Il s'était endormis sur un exemplaire de l'origine des dons selon Icus Morkis. Le livre était aussi lourd qu'il contenait des idioties. Le bouquin devait peser une bonne dizaine de kilos. Il était couvert de poussière et avait agrandit le trou du parquet sur lequel il s'était installé. Le seul rayon de soleil qui filtrait à travers le volet éblouit Elryn et il referma les paupières, se concentrant sur les chuchotement. Les voix lui semblaient familières.
Après quelques crissement et deux claquement, une vois déjà entendue retentit :

-Si tu veux te rendre utile, essaye de forcer sur cette porte. Ça devrait s'ouvrir facilement, maintenant.

La voix hautaine lui rappela fortement quelqu'un mais il ne savait pas qui.
Puis une seconde voix retentit, cassante.

-T'sais, les gens qui me gonflent, j'ai plus envie de les démolir qu'autre chose. Alors toi, tes yeux de biche, tes paroles de bourges, et ta façon de me voir de haut, bizarrement ça me donne pas envie de t'aider. Même a la base si j'y suis allée avec toi c'était pour trouver un paquet de cloppes confisquées pas pour jouer la guide. Tu me fais penser a Antigone : la manière dont tu me parles, c'est comme un appel au meurtre. Veux-tu donc tant mourir Antigone ? Ah merde, j'oubliais que ma putain de culture peut pas égaler celle de son altesse. J'suis désolée. Tiens, j'vais me barrer d'ici pour soulager ta vue. J'ai même pas envie de jouer Créon et d'être "compatissante". Enfin si, j'le suis finalement, normalement je parle pas je tape quand c'est comme ça. Son altesse a reçu une faveur, son altesse va se démerder.

June, car il en était sûr, la deuxième voix était celle de June, était vraiment dans un était de fureur indescriptible, pire qu'avec lui la dernière fois qu'ils s'étaient croisés. les pas de cette dernière s'éloignèrent comme elle l'avait promis et Elryn se leva dans le même temps. Il s'approcha de la porte et effleura la poignée aux lignes épurée avec hésitations. Mais sa curiosité l'emporta et il tourna le bout de métal.

- Luane ?!
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Luane Raijil

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MessageSujet: Re: Sous la poussière des livres   Sous la poussière des livres EmptyMar 28 Déc - 15:30

Et elle était encore allée trop loin. Ca n’avait loupé ; la jeune fille avait littéralement pété les plombs. Oh, elle devait certainement avoir ce que Tom appelait un « putain de caractère », après tout Luane n’avait fait que lui tendre la perche. Hé bien, la brunette l’avait battue avec. Enfermée dans son implacable logique de « de-toutes-façons-c’est-pas-moi-qui-a-tort », la résineuse se tourna vers la porte en se remémorant les paroles que la jeune filles lui avaient crachées au visage. Sans savoir pourquoi, elle trouvait que le fait d’être comparée à Antigone délicieusement comique. Orgueilleuse, refus de la facilité, la jeune fille ignorait certainement à quel point elle avait visé juste. Luane partit d’un léger rire. La porte s’ouvrit dans un grincement.

« Luane ?! »

« En fait, c’est complètement faux, » dit-elle en hochant la tête d’un air déterminé à la personne qui venait de lui ouvrir, comme si c’était elle qui venait de lui balancer toutes ces atrocités à la figure. « Au contraire d’Antigone, je n’ignore pas ce que je suis. »

La résineuse éclata d’un rire qui frisait l’hystérie, et se glissa dans la réserve, sans remercier Elryn de lui avoir permis de rentrer, et sans se demander ce qu’il pouvait bien fabriquer ici. Elle s’arrêta un court moment pour contempler les hautes étagères croulantes de livres poussiéreux, et le sol moucheté de taches d’humidité. L’endroit n’était pas dénué d’intérêt, mais vraiment mal entretenu.

C’était bien la peine de nous faire tout un sermon sur l’inestimable valeur de ce qui se trouve ici. Cet endroit est complètement à l’abandon, on se demande de qui ils peuvent bien se moquer.

Des bruits étranges attirèrent son attention. Un grand panneau en bois tapissait un pan de mur sur toute sa longueur, et regorgeait d’objets plus étranges les uns que les autres. C’était sûrement les objets confisqués. Certains semblaient moisir dans la réserve depuis un certain moment, à la vue de l’épaisse couche de poussière qui les recouvrait. Le marron de ses yeux se déplaça jusqu’à un compartiment à l’intérieur duquel était entreposé un petit paquet rougeâtre. Un sourire se peignit sur le visage de la robotine. Elle tendit la main vers la boîte de cigarettes, et la saisit avec une satisfaction non dissimulée. Il s’agissait d’une joli porte-cigarette rouge Camel, encore à moitié plein. Elle en alluma une en se remémorant les paroles de la brunette qui l’avait accompagnée tantôt, sur le fait qu’elle ne l’avait de toutes manières aidée que dans l’objectif de récupérer un paquet de cigarettes.

Dommage pour toi, chérie, pensa Luane, qui nageait dans un contentement assez puéril. Elle écarquilla les yeux alors qu’elle recrachait la fumée sous forme de O parfaitement dessinés. Il y avait, juste à côté du compartiment où se trouvaient auparavant l’étui à cigarettes (qui reposait désormais au fond de son sac), un livre qui semblait bouger et grogner légèrement. Légèrement incrédule, la résineuse le retira doucement de son emplacement, et défit la lanière qui l’entourait, son expression rappelant vaguement celle d’un gosse qui découvre ses cadeaux au matin de Noël.

Le livre eut alors la dernière des réactions à laquelle elle s’attendait : il se jeta sur elle et essaya de lui mordre le visage. La résineuse bascula en arrière, les yeux ronds comme des assiettes, et en perdit la cigarette qu’elle avait entre ses dents.

« AAAH ! » lâcha-t-elle sous le coup de la surprise, avant d’asséner un coup de poing au livre ensorcelé qui retomba à quelque mètres d’elle en tournant sur lui-même, mordant frénétiquement dans le vide. Elle le contempla avec incertitude, assise par terre, sa cigarette se consumant doucement à ses côtés.
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MessageSujet: Re: Sous la poussière des livres   Sous la poussière des livres EmptySam 1 Jan - 0:00

Même si la bibliothèque était censée être un lieu calme, les élèves aimaient bafouer cette règle. La plupart du temps, les élèves cherchaient un coin tranquille où ils ne seraient pas dérangés. Areya aimait beaucoup cet endroit, car elle aimait écouter les groupes d'élèves, toute en restant discrète. Mais aujourd'hui son humeur n'était pas vraiment à « espionner » les autres, elle voulait se trouver un bon livre bien noir à la Stephen King ou d'autres auteurs tout aussi morbide. Cherchant le rayon ou les rayons consacrés à sa recherche, elle remarqua que l'endroit était plus animé que d'habitude, quelqu'un était en train de se faire poursuivre par le robot, qui garde ce lieu. Jamais vue, elle doit être nouvelle Ce dit-elle lorsqu'elle la vit passer à sa hauteur. Lorsque celle-ci disparu de son champ de vision, elle se remit à arpenter les rayons.
… Celui là non, pas intéressant... songea-t-elle en reposant le livre, dont elle venait de lire le résumé. Ah voilà, ça, ça a l'air bien L'évangile selon Satan, rien que le nom est accrocheur. Elle traversa la bibliothèque pour l'emprunter, elle traversa la bibliothèque, tête baissait et en veillant à rester presque toujours dans l'ombre. Ne faisant pas attention où elle mettait, elle se prit les pieds dans sa robe cramoisie.
« AAAH! »
Mais ce cri ne venait pas d'elle. Passant dans les environs, le robot la regarda, du moins de sa façon puis s'éloigna. Areya se remit sur pied, en époussetant sa robe. Elle alla là d'où provenait le cri. Une vieille porte entrouverte, elle ouvrit lentement la porte pour pouvoir entrer. Deux personnes se trouvaient dans une salle sombre où on voyait la poussière voletait. Elle regarda de ses yeux vides, les deux individus présents, l'un était un jeune homme brun et l'autre était une jeune femme, à la chevelure blonde.

« Euh... Excusez-moi... mais vous devriez faire ...moins de bruits si vous ne voulez pas être... découvert » dit-elle lentement de sa petite voix. " Et...euh... il fraudrait peut être éteindre... cette cigarette... avant que quelque ne brûle."

HS : Et bonne année à tous
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Elryn Thomas
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MessageSujet: Re: Sous la poussière des livres   Sous la poussière des livres EmptyMer 5 Jan - 16:37

« Luane ?! »
Luane n'avait rien dit. Luane n'avait rien vu. Luane faisait toujours ça.
Luane était la première résineuse en dehors de lui-même qu'il n'ai jamais vu. Et quelque part elle l'avait déçu. Tant d'arrogance dans un seul petit corps c'était impossible. Alors, sans la détester, Elryn avait décidé de l'éviter. Il en était venu à la conclusion très simple qu'elle n'aurait aucun ami et donc qu'elle se remettrait en question. C'était brillant. Mais elle ne semblait pas si affectée que ça par la solitude. Elle avait même l'air de l'apprécier et le garçon avait déchanté. Il était en train de préparer un plan d'attaque pour qu'elle prenne conscience qu'elle était imbuvable.
Mais ça c'était il y avait trois jours. Trois jours avant, Elryn s'était arrêté à la bibliothèque. Trois jours avant il avait supplié la bibliothécaire de le laisser pénétrer dans la réserve et trois jours avant, elle avait accepté. Cependant, tout le monde le savait, la bibliothécaire oubliait vite, trop vite. Et elle avait oublié. Mais Elryn lui, s'en fichait. Lui il lisait. Sans relâche. Il s'abreuvait de tant de manuels, de tant de connaissances concentrées dans un seul lieu. L'extase du chercheur, le paradis de l'érudit. Et pourtant tout était dans un sale état. Il avait fait un peu de ménage le deuxième jours mais la poussière est un ennemis vicieux. Alors il avait lu. Encore, et encore. La lecture le consolait. Lui rappelait son créateur, son maitre, son père. Il avait beaucoup pleuré pendant ces trois jours. Mais il avait aussi beaucoup appris. Il avait tout lu en fait. Tout, absolument tout. Il avait étudié tous les quatre-vingt six objets confisqués et lus les milles six-cent soixante-seize livres de la grande réserves. En trois jours. Deux nuits. Il avait les connections de la visions qui grésillaient maintenant qu'il lisait le dernier livre, Les propriétés du sang végétal, la sève sous toute ses coutures. Et ce n'était pas joli joli. Toujours est-il que la porte grinçait alors qu'il lisait les remerciements du livre. Il cligna des paupières. Il s'était endormis. Pas de soleil égal trop peu de batterie. Il s'était rechargé.
Et puis Luane était entrée sans un mot ni rien.
Et puis la fillette avait parlé. Il avait reposé le livre, les larmes aux yeux devant le monstre qu'était Luane et avait tourné les talons.
Il avait adressé un bref sourire triste à la petite fille qui se tenait dans l'allée et s'était mis à courir. Il voulait rattraper June, il l'avait entendue.


Hs : je sais je pars mais je suis à sec pour ce rp, continuez longtemps à deux ;) ou plus si on vous rejoint !
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